Université de Sherbrooke
Doctorat en pharmacologie
J’ai toujours aimé le travail de laboratoire. Concevoir une expérience pour qu’elle donne de bons résultats, ça me fait vibrer. Quand ça fonctionne, c’est une joie qui compense toutes les peines!
Je travaille au Pavillon de recherche appliquée sur le cancer. Depuis 2010, j’appartiens à une équipe qui étudie le développement du cancer du côlon et de l’inflammation intestinale. Ce travail mène à de petites découvertes qui, en s’accumulant, mèneront à de grandes.
Je coordonne le labo, l’approvisionne en matériel, réalise des expériences. Je rédige à l’occasion des textes pour étoffer des demandes de subventions ou des articles scientifiques. Avant tout, je montre aux étudiants qui arrivent comment peaufiner leur expérimentation.
On ne peut pas faire ce travail de 9 h à 17 h. Des cellules qui croissent, c’est comme un chat, il faut les nourrir si on veut qu’elles vivent. Même la fin de semaine.
Une université est un monde de connaissances et d’échanges stimulant intellectuellement. Je côtoie des gens de toute la planète.
Mon emploi a un seul inconvénient : la précarité. Mon salaire dépend des subventions de recherche. L’exode des cerveaux, il existe chez nous aussi.
Un laboratoire, c’est comme une équipe de sport. Il faut travailler ensemble pour réussir et découvrir. Dans cette équipe, le professeur-chercheur est l’entraîneur et moi, le vétéran qui veille à réaliser le plan de match!
