Journée mondiale contre la précarité scientifique

MONTRÉAL, le 15 mars 2017 /CNW Telbec/ – En cette Journée mondiale contre la précarité et pour une autre politique scientifique, la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) et la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU) joignent leur voix à celle des membres de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques (FMTS) pour réaffirmer que l’horizon du bien commun doit présider à toute activité scientifique. Le développement du savoir doit ainsi s’allier à la préservation et la promotion de la santé humaine, l’équité sociale et l’équilibre des écosystèmes naturels.La FQPPU a récemment appuyé l’idée d’une prise en compte explicite des répercussions des projets de recherche sur les environnements humains et naturels à l’occasion d’une consultation menée par les Fonds de recherche du Québec. « Il importe de sensibiliser les chercheurs et les professionnels de recherche à ces questions et de les outiller pour leur permettre de minimiser les impacts sociaux et environnementaux associés au déroulement et aux retombées de leur recherche », estime le président de la FQPPU, M. Jean-Marie Lafortune. Une nouvelle politique scientifique orientée vers le bien commun ne peut que passer par une telle prise de conscience et un meilleur soutien à la communauté scientifique.

De son côté, la FPPU se préoccupe grandement des conditions d’exercice de la recherche. « Des efforts additionnels et constants doivent être déployés pour octroyer de meilleures conditions à toutes les catégories de personnel concernées, notamment en milieu universitaire et dans les centres de recherche, afin que la science soit orientée vers les avancées constructives de connaissance, la satisfaction des besoins sociaux et environnementaux ainsi que les œuvres de paix », soutient M. Bernard Gaucher, président de la FPPU.

Préoccupée par la précarité grandissante que vivent les chercheurs et le personnel de la recherche à travers le monde et les injonctions visant à privilégier les projets de recherche liés à un fort potentiel de rentabilité commerciale, la FQPPU et la FPPU manifestent leur solidarité envers les collègues contraints dans la conduite de leurs travaux sur le plan des conditions de travail et appellent à une plus grande reconnaissance de la recherche libre par les organismes publics de financement.

Depuis 1991, la FQPPU représente la majorité des professeures et professeurs réguliers des universités francophones et anglophones du Québec.

Fondée en 1977, la FPPU est la seule entité syndicale à représenter exclusivement du personnel professionnel au Québec et au Nouveau-Brunswick. Près de la moitié de ses membres sont des professionnels de recherche, employés dans des laboratoires et centres d’études francophones.

SOURCE Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université

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